SUPERCILIOUS
Après une enfance et un début d'adolescence sans problèmes majeurs (à part peut être une nette tendance à ne pas être d'accord, tout simplement), Alex Vaudin se créé un univers musical (dont les contours ne sont d'ailleurs toujours pas complètement définis) à coups d'influences multiples. Celles de son entourage (les potes de sa grande soeur, ceux de son lycée), Pixies, Pavement, The Wedding Present, Bob Marley ou des choses nettement plus pointues comme le folklore batave du 15e siècle ou les versions instrumentales de Kim Wilde. Mais c'est véritablement vers sa majorité, à l'âge auquel on prend des décisions pour la vie, qu'Alex décide de se détourner d'un avenir, pourtant prometteur, dans la recherche fondamentale en chimie moléculaire pour se consacrer presque totalement à la musique. Il continue tout de même à pratiquer, en dilettante, la pêche à la mouche ou le vol à voile pour entretenir son inspiration. Passé maître dans le maniement des intruments traditionnels roumains (notamment le fameux stripatong, petite guitare à trois cordes, par ailleurs très sympa) et la pratique du clavecin ou de la harpe, il décide, contre toute attente, de se consacrer totalement à la réalisation d'un opéra fleuve à l'aide d'un Commodore C64 C. Vite découragé par l'ampleur de la tâche et les difficultés techniques, Alex envoie tout promener pour se consacrer à la vraie passion de sa vie : le football. A coup de stages à Limoges, d'entraînements épuisants jusqu'à des 22h-22h30 et de compètes aux quatre coins du départements, il parvient, en six mois, à chopper un niveau tout à fait honorable de joueur de CFA. Mais, vite écoeuré par les pratiques douteuses d'un milieu au sein duquel seuls les mots performance et rentabilité ont un sens, il perd sa motivation à une vitesse impressionante. Il ne fréquente alors plus les stades que par le biais du milieu hooligan. De cette sombre période il ne conservera que quelques cicatrices impressionantes et le surnom qui fit sa réputation lors des batailles rangées contre les supporters de l'équipe de Thouars, dans la Vienne : Supercilious (au début, c'était Supercilious Da Mean Muthafucker mais, rapidement sensibilisé au postulat du mouvement minimaliste, il ne conservera que le nectar de cette identité de guerrier des temps modernes). Et là, tout va très vite pour Supercilious. Déchiré entre des perspectives assez alléchantes dans le secteur du commerce du yahourt à la rhubarbe à une échelle mondiale et les pressions incessantes de son entourage afin qu'il se tourne vers le mannequinat ou la profession de disc-jokey, il n'arrive pas à choisir, il ne sait pas, il ne sait plus...C'est à l'issue d'une soirée plus que correctement arrosée lors de laquelle il se fera payer quelques bières par Jean Michel Pelletier, alors tout juste affranchi de son rôle de manager de Jesse Garon, qu'il verra enfin la lumière qui continue de lui montrer la voie aujourd'hui. C'est alors décidé, Supercilious fera une musique électronique matinée de sons accoustiques, entre intimisme mélancolique, evanescence dilattée et furie contenue. Son succès sera, dans un premier temps, critique et on verra après pour la suite. Ses créations conviendront très bien à illustrer des travaux graphiques, voire des images, voire qui bougent, voire des docus, voire, pourquoi pas, des petits films...ou même des longs, et puis des albums aussi...Pas mal, non?
SUPERCILIOUSの音が好きな人come hereeeeeeeeeeee!!!!
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困ったときには